Ce matin, je m’emploie aux tâches ménagères bien que le soleil soit éclatant. Je dodiche, je dorlote, je materne notre chez-nous de toujours. Notre chez-nous de tous les jours. Celui qui a vu naître et grandir la tribu. Celui qui nous attend, nous reçoit, nous unit, réchauffe nos corps et nos cœurs.
Il célèbrera ses cinquante-deux ans en juin ce chez-nous familial. Nous l’avons vu bâtir, brique sur brique, pierre sur pierre. Quand on y pense, c’est merveilleux. Nous étions jeunes et pleins d’espoir et de rêves. Nous étions à l’âge de planter un arbre, disions-nous.
Plumeau en main, ici je m’attarde devant une photo des ancêtres, regrettant de ne pouvoir leur raconter… Là je replace précieusement le bibelot rapporté d’un voyage au bout du monde. Bientôt je reprendrai le berceau qui a niché Julien pour le retourner dans la chambre « pouponnière » en attente d’une prochaine naissance.
Si je lui offrais des fleurs à ce chez-nous. Des fleurs du jardin, les presque premières de la saison, pour égayer son décor, comme si c’était dimanche.
Je vous regarde vivre 
Coucou cousine !
Elle est joliment fleurie, la nôtre est plus jeune 1968 . Vôtre maison en a des souvenirs si les murs pouvaient parler …
Bon dimanche Québecois chez toi , bizoux de Gilbert et moi à vous deux ! Françoise .
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La mienne est encore plus jeune 81
J’ai aimé te suivre dans votre chez vous et je t’imaginais tres bien le plumeau à la main rêveuse repassant dans ta tête des brides de votre vie
je me sentais bien pres de toi
Bon dimanche à vous deux A l’heure où j’écris vous devez dormir encore
Bises Brigitte
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Tu as raison de bichonner ton chez toi, ton chez vous, je vais en faire autant demain. Ce sera grace à toi !
J’aime regarder moi aussi les photos de ceux qui sont partis, je le fais de temps en temps.
Hier soir avec mon Nounours nous avons pris du champagne en apéro, je me suis aperçu qu’à partir de maintenant je ne boirai plus de champagne sans penser à toi et Bob, sans penser à ces bons moments que nous avons passés au terrier.
Bises à vous 2
Biche
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Bonsoir Biche,
Ton témoignage me va droit au coeur. Je viens de le lire à Boby. Lui aussi est touché. Ceux de Françoise et de fleurbleu nous émeuvent tout autant.
Quelle chance nous avons eu de nous connaitre au terrier des Grillons.
Grosses bises à ton nounours et à toi.
Bonne nuit!
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Bonjour Pierrette
C’est magnifique d’avoir ainsi des racines profondes dans une maison où tant de parcelles de vie se sont accumulées où tant de moments de bonheur restent accrochés aux murs.
La maison où les enfants ont grandi est la plus belle et la vôtre vous va si bien !
C’est touchant de savoir que chaque enfant a dormi dans le même berceau depuis plusieurs générations. Il sera difficile à partager, celui là, entre tous vos petits enfants !!!
Bon voyage en Russie où la vodka ne vaut pas grand chose à côté de votre whisky, mais où St Petersbourg regorge de splendeurs. Mais que les transports y sont compliqués !
Grosses bises des grillons
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oui mais… « dodicher », c’est quoi au juste?
bises
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Bonjouor Henri
Dodicher est un canadianisme familier qui veut dire caresser, dorloter.
J’aime à l’accasion glisser un canadianisme pour empêcher que ces mots colorés tombent dans l’oubli.
On trouve ce mot dans le dictionnaire général de la langue française au Canada. (Bélisle et Sondec)
Amitié et bonne fin de jouornée,
Pierrette
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j’imaginais un sens assez proche… merci
amitiés
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Tu as une magnifique maison et un jardin merveilleux. Combien tu t’y sens bien à lire ta note !
Bises
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