« On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a » aurait dit votre regretté beau-père qui a passé sa vie les doigts dans l’or, les diamants et pierres précieuses étant artisan-bijoutier.
Nous sommes samedi. Un samedi de ciel sans nuages, une journée propice à la paresse qui vous rappelle Diogène, philosophe Grec ayant vécu au 5e siècle av. J.C. selon la légende, il cherchait la sagesse dans le dénuement, vivant dans un tonneau et répétant au lever de beau temps: « Encore une belle journée et je ne pourrai pas travailler ».
Vous ne lésinez pas sur le sujet.
Le chant des oiseaux, la brise du matin, le bruissement des feuilles dans les arbres, la visite de Cachou, votre « petit-suisse chéri (Stratus tamia) de la taille d’une souris et oups, sans être dans un tonneau, vous sombrer dans le plus bienfaisant des sommeils.
Sur les douze coups de midi (midi le juste), vous clamez haut et fort évoquant « Palme » votre poème préféré de l’auteur écrivain et poète Paul Valéry. Palme que vous récitez tout bas, inlassablement, quand vous n’avez pas sommeil ou que vous souhaitez faire travailler vos méninges. Réveillée en sursaut, vous lancez à l’homme de votre vie un « il est midi qu’allons nous manger? Mon insolent reprend du tac au tac, midi le juste!, un bon dessert pourquoi pas? pourquoi pas!
Soudain, il se passe quelque chose. Un silence. Puis le ton monte. « J’ai une idée lancez-vous d’une voix viscérale. L’homme a l’habitude de vous entendre s’exclamer de la sorte. Il ne sursaute plus pour autant. Il attend tout bonnement que surgisse l’idée en question.
En moins de temps qu’il en faut, vous abandonnez votre fauteuil paradisiaque et les nombreux bruissements qui l’entourent pour vous diriger allèqrement vers votre comptoir de cuisine, (lieu béni des dieux pour les nombreux miracles cuisinés). Vous voilà à l’oeuvre.
En un rien, vous déposez soigneusement dans un joli plat de service les petits-fruits en saison. Il s’agit d’un casseau de fraises cueillies à l’île d’Orléans, pays de Félix Leclerc et des doux souvenirs de votre enfance. Vous y ajoutez un bon soupçon de crème fraîche de la région de Mon-Laurier située au coeur des Laurentides, puis vous réhaussez le tout de quelques savoureux bleuets du Lac-Saint-Jean, berceau du roman à grand succès de l’auteur Louis Émon intitulé Maria Chapdelaine.
Le divin plat est ensuite garni d’un filet de sirop d’érable produit d’une érablière du « Rang des Vents » donnant sur la Rouge, rivière tumultueuse comme il s’en trouve des centaines au Québec.
Invité à déguster votre dessert québécois « pure laine » votre adorable pacha s’incline majwstueusement devant la dame pour la remercier (vous) Ne perdant pas un instant vous ajoutez mélodieusement « on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a, mon amour. »
Comme c’est beau !!!
Amitié des Berrichons
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Je suis sur qu’avec rien tu es capable de faire des merveilles.bonne journée à vous deux .Mijo a fait une série de 13 mois de piqures contre l’ostéoporose encore 5 mois .je les fais avec un stylo.
Moi je viens de casser mon carter d’huile sur mon Kangoo en allant aux champignons sans en trouver,je ne sais pas trop pour le moteur,tant pis .Bises à vous deux.
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